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« Boostez l’Économie Deep Tech en Nouvelle-Zélande: Stratégies Réelles et Efficaces »

Opinion: This Government should be aiming to grow our investment in science in order to fulfil its own stated aim of growing our GDPThe post How to grow a deep tech economy, but for real this time appeared first on Newsroom.

Le Développement de l’Économie Deep Tech : Une Opportunité pour Aotearoa Nouvelle-Zélande

Alors que les réformes du système scientifique de Nouvelle-Zélande sont en cours, le gouvernement garde en ligne de mire de nouveaux horizons technologiques. Cependant, plusieurs pièces importantes manquent encore à l’appel. Le Premier ministre Christopher Luxon évoque la nécessité d’aligner les priorités et d’actualiser des configurations obsolètes. Des questions bouleversantes se posent quant à la structure prévue pour orienter cette transition vers une économie fondée sur les technologies avancées.

Un Conseil Bouleversé : Le Besoin d’une Expertise Approfondie

Le Conseil consultatif du Premier Ministre en science et technologie regroupe des personnalités hautement qualifiées. Pourtant, il semble absent d’une expertise spécifique dans ces nouvelles technologies prioritaires. Cela est nécessaire pour que ce conseil puisse conseiller le gouvernement sur les priorités de recherche et les opportunités offertes par les technologies avancées.

Le Rôle Crucial de l’Organisation de Recherche Publique des Technologies Avancées

Le gouvernement néo-zélandais a annoncé la création de l’Organisation de Recherche Publique des Technologies Avancées (ATPRO) pour s’attaquer à ces enjeux. Néanmoins, l’absence d’une structure de gouvernance claire pour l’ATPRO soulève des inquiétudes sur la prise de décisions en matière de financement et de gestion des recherches. D’autres gouvernements, comme ceux de l’Australie et du Royaume-Uni, ont déjà pris des mesures audacieuses pour donner la priorité et des financements aux technologies avancées.

Investissement et Compétitivité Globale : Le Défi de la Nouvelle-Zélande

Avec un investissement en science de seulement 1,5% du PIB, la Nouvelle-Zélande est en deçà des standards des pays de l’OCDE ayant une taille similaire. Un investissement plus conséquent est nécessaire pour rester compétitif au niveau mondial. Les voisins de la Nouvelle-Zélande — le Danemark, la Finlande, la Norvège et l’Irlande — investissent jusqu’à 2,4% de leur PIB dans la recherche et le développement (R&D), et cela se traduit par une croissance économique plus robuste.

L’Importance de l’Investissement en Science et en Technologie

L’annonce de 71 millions de dollars pour le Paihau-Robinson Research Institute, axé sur l’utilisation des champs magnétiques puissants pour divers secteurs, marque un pas dans la bonne direction. Néanmoins, ce chiffre pâlit face aux objectifs plus larges de renforcer la base scientifique du pays et de soutenir des technologies comme l’intelligence artificielle et le quantum, qui sont essentielles pour stimuler l’innovation.

L’Espace de Coopération : Universités et Commerciaux

Les universités néo-zélandaises, avec leur vaste expertise en technologie avancée et commercialisation de la recherche, sont au cœur de ce développement. Des structures telles que Kiwinet et le Product Accelerator jouent un rôle vital. Toutefois, comment ces entités vont-elles coopérer efficacement sous l’ombre d’un ATPRO encore en développement ?

Perspectives d’Avenir : Une Nécessité d’Intervention Stratégique

À mesure que la Nouvelle-Zélande cherche à s’aligner sur les benchmarks mondiaux, le développement d’une politique cohérente et ciblée pour financer la recherche en deep tech est essentiel. La science ne doit pas simplement être une ligne budgétaire ; elle doit être le cœur d’une stratégie économique ambitieuse. La récente annulation du financement Endeavour pour 2026 est inquiétante pour les chercheurs en sciences appliquées, un domaine que le gouvernement semble paradoxalement vouloir encourager.

Conclusion: Une Voie Vers la Croissance

Pour que la Nouvelle-Zélande soit un acteur important dans l’arène mondiale des technologies avancées, elle doit revoir sa stratégie d’investissement dans les technologies émergentes. L’appel à une approche centrée sur des investissements solides en termes absolus, au-delà d’un pourcentage du PIB, semble une perspective plus honnête et réalisable. Selon le Science System Advisory Group, les nations qui réussissent manifestement en termes de productivité ont choisi il y a longtemps d’investir significativement en R&D.

Le développement d’une économie axée sur la deep tech exigera une réévaluation stratégique, engageant les institutions académiques et commerciales dans un effort concerté soutenu par un financement cohérent. C’est une voie nécessaire non seulement pour des raisons de compétitivité économique, mais pour un avenir durable et technologiquement prospère.

Source : Newsroom

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