Export-bound vehicles are parked at Pyeongtaek Port in Pyeongtaek, Gyeonggi on June 1. [YONHAP] Korea took a bigger blow than Japan and Taiwan from the United States’ “tariff bomb” under President Donald Trump, recent trade data showed, with Seoul’s trade surplus with Washington halving in April while Tokyo and Taipei saw theirs widen. The United States recorded a $61.6 billion trade deficit in April, down $75.7 billion from March’s $138.3 billion, according to the « U.S. International Trade in Goods and Services, April 2025 » report released by the United States Department of Commerce on Thursday. Related ArticleLee Jae-myung, Trump agree to swift tariff negotiations in first phone callBOK vows close monitoring of inflation amid U.S. tariff uncertaintyU.S. sales of Hyundai, Kia cars up 6.4 percent in May amid tariff woes This marked the smallest deficit in 19 months since September 2023. The goods deficit alone fell from $151.3 billion to $87.5 billion, a drop of $63.8 billion. Trade balance refers to the difference between a country’s exports and imports of goods and services, reflecting the net earnings from trade. The data showed that Trump’s tariff policies impacted trade significantly in April. The United States imposed a 25 percent tariff on March 12 on steel and aluminum, before slapping a 25 percent tariff on automobiles and parts on April 3 and 5 and following up with a 10 percent base tariff on other goods. Steel products stacked at the export yard of Pyeongtaek Port in Pyeongtaek, Gyeonggi on June 4. [NEWS1] The United States imported $9.8 billion worth of Korean products and exported $6 billion to Korea in April, resulting in a $3.8 billion trade deficit, according to the report. That was down from a $6.3 billion deficit in March, a $2.5 billion drop. U.S. imports of Korean goods fell by $2.3 billion, or 19 percent, from $12.1 billion in March to $9.8 billion in April following the tariff measures. In contrast, Japan, whose trade volume with the United States is comparable to Korea’s, saw its trade surplus increase from $6.2 billion in March to $6.7 billion in April. Korean firms proved more vulnerable to auto-related tariffs than Japanese companies. U.S. imports of Japanese automobiles and parts dropped by only $300 million from $5.2 billion in March to $4.9 billion in April, while imports of Korean autos and parts fell 41.7 percent, from $4.8 billion in March to $2.8 billion in April. Vehicles sit lined up on a lot near the docks at the Port of Nagoya, Aichi prefecture in Japan on June 2. [AFP/YONHAP] “While Korea’s electric vehicle exports to the U.S. have sharply declined this year, Japan’s figures remained steady as EVs make up a smaller portion of its exports,” said Jang Sang-sik, head of the Korea International Trade Association’s International Trade and Commerce Research Center. “Korea took a double hit from both tariffs and the EV demand ‘chasm.’ “Since March, Hyundai has begun full-scale EV production at its Georgia plant, which also affected the numbers.” Taiwan, which primarily exports semiconductors to the United States, showed a similar trend to Japan. Washington’s trade deficit with Taipei expanded from $7.8 billion in March to $9.6 billion in April, driven by increased imports from Taiwan, which rose from $12.4 billion to $14.6 billion. “Taiwan’s exports are mainly IT and semiconductors,” said Jang. “Because tariffs have yet to be imposed on semiconductors and demand remains strong due to AI growth, Taiwan maintained its export strength.” Even China fared better than Korea. Despite being hit with retaliatory tariffs as high as 145 percent, the United States’ trade deficit with China shrank by only $700 million, from $17.9 billion in March to $17.2 billion in April. Vietnam’s figures remained stable at $13.5 billion in March and $13.6 billion in April. By contrast, the United States significantly reduced its trade deficit with the European Union — from $47.6 billion in March to $19.2 billion in April — and with Canada and Mexico, from $22.1 billion to $16.3 billion. Analysts attributed this to American importers rushing to secure inventories in March ahead of tariff implementation, leading to lower imports in April. Reuters noted that U.S. trade deficits could vary significantly depending on inventory conditions. These trends are expected to influence Korea’s ongoing tariff negotiations with the United States. President Lee Jae-myung, left, and U.S. President Donald Trump [EPA/YONHAP] While the Korean government hopes to extend a mutual tariff suspension agreement set to expire on July 8, the U.S. has maintained that “there will be no extension,” adding pressure to reach a deal quickly. President Lee Jae-myung spoke with President Trump by phone on Friday and agreed to pursue an agreement “as soon as possible.” “The new administration needs to first verify the possibility of extending the tariff suspension and then accelerate top-down negotiations through a summit,” one trade expert said. Translated from the JoongAng Ilbo using generative AI and edited by Korea JoongAng Daily staff.BY KIM WON [paik.jihwan@joongang.co.kr]
Depuis quelques années, la scène internationale du commerce a été bouleversée par une série de décisions tarifaires controversées initiées sous l’administration de Donald Trump. L’effet de ces mesures continue de se faire sentir, en particulier pour la Corée du Sud, le Japon et Taïwan, vis-à-vis des États-Unis. À l’heure où les tensions géopolitiques et économiques prennent une nouvelle tournure, il est essentiel de s’interroger sur les répercussions précises de ces décisions sur l’équilibre commercial mondial et d’anticiper les défis et opportunités à venir.
Réduction du surplus commercial coréen : une vulnérabilité exposée
En avril, la Corée du Sud a vu son excédent commercial avec les États-Unis diminuer de moitié, passant de 6,3 milliards à 3,8 milliards de dollars. Ce déclin est largement attribué aux tarifs sur les automobiles et les pièces détachées, impactant sévèrement les exportateurs coréens. Les exportations sud-coréennes vers les États-Unis ont chuté de 19 %, passant de 12,1 milliards à 9,8 milliards de dollars en avril.
Cette vulnérabilité relative de la Corée s’explique par sa plus grande dépendance aux exportations d’automobiles, un secteur spécifiquement ciblé par les tarifs américains. En comparaison, le Japon, avec une structure d’exportation similaire, a connu une légère augmentation de son surplus commercial avec les États-Unis, soulignant des différences stratégiques dans la réaction aux mêmes mesures tarifaires. La délocalisation de la production de véhicules électriques par Hyundai vers l’usine de Géorgie a également pesé sur les chiffres d’exportation sud-coréens.
Japon et Taïwan : deux trajectoires distinctes mais avantageuses
Le Japon et Taïwan ont, en revanche, réussi à tirer leur épingle du jeu, leurs surplus commerciaux avec les États-Unis augmentant respectivement à 6,7 milliards et 9,6 milliards de dollars. Pour le Japon, le maintien d’un volume élevé d’exportations automobiles, malgré une baisse modeste, illustre la résilience des industries japonaises face aux obstacles tarifaires.
Taïwan, quant à elle, a bénéficié de la forte demande envers ses exportations de semi-conducteurs, un secteur jusqu’alors épargné par les hausses tarifaires américaines. À l’ère de la croissance de l’intelligence artificielle, la demande soutenue pour les produits technologiques et IT a permis à Taïwan de renforcer sa position économique, soulignant l’importance stratégique des secteurs d’avenir dans les dynamiques commerciales.
Conséquences indirectes des politiques tarifaires
L’efficacité variable des tarifs dépend également des stratégies d’approvisionnement des importateurs américains, nombre d’entre eux ayant probablement anticipé la mise en place des tarifs pour sécuriser leurs stocks. Cela a conduit à une réduction notable du déficit commercial global américain, particulièrement avec l’Union européenne, le Canada et le Mexique.
Néanmoins, les résultats mitigés de ces politiques tarifaires rappellent le risque constant d’instabilité économique dans un environnement commercial interdépendant. Les décisions tarifaires peuvent rapidement devenir des armes à double tranchant, affectant divers secteurs économiques et entraînant des ajustements imprévus dans les chaînes logistiques mondiales.
Perspectives futures et implications stratégiques
À l’horizon, plusieurs défis attendent ces nations. La Corée devra diversifier ses exportations pour réduire sa dépendance aux automobiles et renforcer dès maintenant ses capacités technologiques, à l’instar de Taïwan. Le Japon pourrait consolider son secteur automobile tout en élargissant ses investissements dans les technologies vertes et les énergies renouvelables.
Sur le plan politique, les négociations entre Séoul et Washington devront s’intensifier pour parvenir à une solution acceptable avant l’expiration de l’accord de suspension tarifaire prévu en juillet. Une extension de cet accord représenterait un soulagement temporaire pour l’économie coréenne, mais ne devrait pas remplacer les réformes structurelles nécessaires pour affronter la compétition internationale.
En définitive, bien que l’environnement tarifaire sous tension ait exacerbé les disparités commerciales, il incite à une révision des stratégies économiques nationales. Les pays qui s’adapteront en investissant dans les secteurs stratégiques et en améliorant l’efficacité de leurs chaînes d’approvisionnement seront mieux équipés pour prospérer dans cette nouvelle ère de commerce mondial. Les décideurs doivent continuer à surveiller ces dynamiques afin d’adopter des politiques qui encouragent non seulement la croissance économique, mais aussi la résilience structurelle à long terme.
Source : Koreajoongangdaily Joins News
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