June saw a modest uptick in home sales across the region as easing rates and improved affordability drew in buyers
Le marché immobilier du Lower Mainland : Une reprise timide à l’horizon
Le marché immobilier du Lower Mainland, région cruciale englobant Metro Vancouver et Abbotsford-Mission, commence à montrer des signes de reprise après des mois de baisses. En juin, une légère hausse des ventes immobilières a été observée, une dynamique nourrie par une meilleure accessibilité financière et des taux en décroissance. Bien que ces ventes restent inférieures aux niveaux de l’année précédente, la tendance à l’amélioration est notoire, donnant un souffle d’optimisme aux acteurs du secteur.
Évolution des ventes immobilières : Un regard sur les statistiques
Sur le terrain, le système MLS a enregistré 3 325 ventes en juin. Même si ce chiffre est inférieur de 9,5 % par rapport à l’année précédente, il représente une amélioration comparée à la chute de 19,5 % observée en mai. Cette modeste remontée, marquée par la plus faible performance depuis l’année 2000 pour ce mois précis, s’aligne néanmoins de près avec les chiffres de 2019. Un gain saisonnier ajusté de 5 % a été observé, bien qu’il reste loin des niveaux de fin 2024 et ceux d’avant la pandémie. Dans le Grand Vancouver, les ventes d’appartements ont chuté de 16 %, alors que d’autres types de résidences se sont stabilisés, un phénomène qui mérite une attention particulière.
Facteurs influençant le marché : De l’incertitude économique à l’amélioration de l’accessibilité
Plusieurs acheteurs ont hésité en début d’année, confrontés à l’incertitude d’une guerre commerciale et à des menaces pesant sur le marché de l’emploi. Alors que l’économie régionale montre des signes de résilience, les marchés urbains coûteux ont subi les baisses les plus prononcées, en raison des implications potentielles sur le service de la dette hypothécaire. Cependant, avec la dissipation de ces inquiétudes, le moral des acheteurs s’est raffermi. La baisse des prix et la diminution des taux hypothécaires ont également contribué à rendre les logements plus abordables, stimulant ainsi les ventes.
Inventaire et prix : Choix abondant mais surplomb d’offres
Malgré une dynamique de ventes plus positive, le marché reste déséquilibré avec un surplus d’offre. Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 5 % par rapport à l’année passée et le stock général a suivi une trajectoire à la hausse, avec une augmentation de 26,5 % pour atteindre 26 800 unités actives. Tandis que le taux de croissance mensuel a ralenti, cette tendance est la plus forte observée depuis 2013, témoignant d’un marché avantageant les acheteurs, comme en témoigne le ratio ventes/inscriptions actives de 12,4 %. Ce surplus est accentué par un nombre croissant de condominiums nouvellement achevés mais non vendus.
En termes de prix, l’unité moyenne vendue dans la région a atteint 1,19 million de dollars, soit une hausse de 1,2 % par rapport au mois précédent. La baisse d’une année sur l’autre s’est réduite à 4 % par rapport à 6 % en mai, signalant une performance plus robuste dans les marchés centraux de Metro Vancouver. Malgré cette amélioration, d’autres diminutions des valeurs des maisons sont attendues, surtout face au surplomb d’inventaire et à la faiblesse économique persistante. Toutefois, l’amélioration continue de l’accessibilité et une demande substantielle latente pourraient attirer davantage d’acheteurs et stabiliser les prix.
L’impact des tensions commerciales : Un panorama économique élargi
Sur le plan économique, le tableau commercial du Canada demeure fragile. En mai, les exportations ont augmenté de 1,1 % atteignant 60,8 milliards de dollars, un redressement après une forte baisse de 11 % en avril. En parallèle, les importations ont diminué de 1,6 % pour s’établir à 66,7 milliards de dollars. Ainsi, le déficit commercial s’est réduit de 7,6 milliards à 5,9 milliards de dollars, une amélioration notable malgré un cadre encore délicat.
Analyse des données provinciales et ajustements sectoriels
La Colombie-Britannique, en particulier, a vu ses exportations de marchandises décliner en mai de 3,1 % sur une base annuelle. Cette baisse a principalement été tirée par le secteur des produits forestiers et des matériaux de construction, ainsi que des biens de consommation. Tandis que certains segments, comme les minerais métalliques et les équipements électroniques, ont connu une hausse, la tendance générale reste préoccupante. De même, les importations vers la Colombie-Britannique ont légèrement diminué, malgré une augmentation notable des biens de consommation, reflétant un ajustement complexe des échanges provinciaux en réponse aux pressions du marché mondial.
Perspectives futures : Où va le marché immobilier du Lower Mainland ?
En regardant vers l’avenir, le marché immobilier du Lower Mainland pourrait continuer de s’améliorer progressivement, soutenu par une accessibilité croissante et une reprise économique progressive. Cependant, le surplus d’offres demeure un défi significatif, susceptible de peser sur les valeurs immobilières à court terme. À plus long terme, à mesure que l’économie se stabilisera et que les incertitudes internationales diminueront, une demande soutenue pourrait émerger, alimentant potentiellement une nouvelle phase de croissance du marché immobilier.
L’évolution de ces tendances dépendra en grande partie des politiques économiques, des taux d’intérêt, et des développements géopolitiques mondiaux. Les investisseurs et acheteurs devront suivre de près ces indicateurs pour naviguer dans un paysage économique en constante mutation.
Source : Richmond News
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