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Réforme Fiscale Slovénie : Quel Avenir pour la Taxation Immobilière ?

V strokovni javnosti so zadovoljni, da predloga obdavčitve stanovanjskega premoženja, kot so si ga sprva zgrešeno zamislili na ministrstvu za finance, ni več na mizi. “Škoda je le, da je bil zapravljen ves mandat in ni bilo pomembnejšega napredka na področju primerne obdavčitve nepremičnin,” ocenjuje Boštjan Udovič iz zbornice za poslovanje z nepremičninami.

La réforme fiscale en Slovénie et son impact sur le marché immobilier : analyse et projections

En Slovénie, la discussion sur l’imposition des biens immobiliers a suscité un vif débat au sein des experts économiques et politiques. Alors que le gouvernement avait initialement proposé une réforme controversée de la taxation immobilière, les critiques et les pressions ont finalement conduit à mettre ce projet en suspens. Cette situation soulève des questions sur l’avenir de la politique immobilière slovène, un domaine crucial pour le développement économique du pays.

Un projet de réforme avorté : opportunité manquée ?

Le gouvernement slovène avait envisagé une nouvelle méthode d’imposition des propriétés immobilières, suscitant un vif débat parmi les experts. L’idée initiale, établie par le ministère des Finances, prévoyait une taxation à hauteur de 1,45 % des propriétés non résidentielles, exemptant néanmoins les résidences principales des propriétaires indépendamment de leur valeur. Ce plan a immédiatement été critiqué pour son manque de justice et son potentiel à provoquer des distorsions sur le marché locatif.

Selon Boštjan Udovič, de la chambre de commerce immobilière, l’absence de progrès significatif dans l’élaboration d’un système fiscal équitable représente une occasion perdue. L’absence de réforme, limite les avancées possibles vers une taxation équitable et nécessaire pour le secteur immobilier slovène, qui reste l’un des moins imposés en Europe en termes de propriétés.

Conséquences économiques d’un immobilisme fiscal

L’échec de la mise en œuvre de politiques fiscales renouvelées maintient la Slovénie dans une situation de taxation anachronique, héritée du système fiscal de 1988. Cette situation non seulement désavantage les locataires potentiels en limitant l’offre de logements abordables, mais elle freine aussi la modernisation économique du pays.

Marko Novak, président de l’association immobilière FIABCI Slovénie, a exprimé sa frustration face à l’incapacité gouvernementale à initier cette « évolution fiscale ». Le statu quo maintient les taxes sur les salaires parmi les plus élevées d’Europe, alors que les propriétaires aisés échappent à une part équitable de l’imposition, perturbant ainsi l’équilibre fiscal et social du pays.

Les mesures nécessaires pour une réglementation moderne

Avant d’instaurer une nouvelle structure fiscale, le ministère des Finances souligne la nécessité de renforcer la sécurité juridique des propriétaires et la protection des droits des locataires. Des systèmes améliorés pour l’enregistrement des contrats de location sont proposés, afin de lutter contre la location non déclarée, un phénomène courant sur le marché slovène.

Parallèlement, des réformes telles que l’amélioration de la transparence des contrats et une surveillance stricte par les autorités fiscales sont à l’ordre du jour. Un projet de loi récent propose que les contrats de location soient déclarés directement à l’organisme fiscal national (Furs), favorisant ainsi un meilleur contrôle étatique.

Perspectives futures pour le marché immobilier slovène

La Slovénie se trouve à la croisée des chemins. Les réformes fiscales actuellement au point mort pourraient déboucher sur des solutions novatrices si elles sont bien conçues et appliquées. En envisageant une imposition à plus faible taux, basée sur la valeur des propriétés excédant 300 000 euros, le pays pourrait remplacer l’ancien système fiscal par une approche moderne et équitable.

Le retard pris par le gouvernement dans l’implémentation de mesures fiscales plus justes a certes été critiqué, mais il offre une marge de manœuvre pour repenser et appliquer des politiques plus inclusives. Udovič souligne l’urgence de poursuivre la discussion sur une réforme fiscale équitable. La combinaison d’une taxe progressive et d’incitations pour la location de longue durée pourrait dynamiser le marché immobilier et accroître l’offre locative.

Implications géopolitiques et économiques

Sur le plan géopolitique, une modernisation fiscale de ce type dans un État membre de l’Union européenne pourrait servir de modèle pour d’autres pays confrontés à des défis similaires. Alors que les économies européennes luttent avec des politiques fiscales datées, la Slovénie pourrait se placer à l’avant-garde de la réforme fiscale en Europe.

Économiquement, une réforme correctement exécutée pourrait attirer des investissements et fluidifier le marché immobilier. Avec une meilleure offre de logements, les jeunes familles et les professionnels seraient encouragés à s’établir en Slovénie, stimulant ainsi l’économie locale.

En conclusion, bien que le gouvernement slovène ait temporairement retiré sa proposition de taxation immobilière, l’urgence de réformes fiscales est indéniable. Pour embrasser une stabilité économique durable et une équité sociale accrue, une telle réforme, intégrant des discussions transparentes et inclusives avec tous les acteurs du secteur, devrait être au centre des priorités nationales. Les prochains mois seront cruciaux pour la définition des politiques fiscales slovènes, avec l’espoir qu’elles sachent répondre aux défis contemporains avec efficacité et justesse.

Source : Dnevnik

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